vendredi 8 février 2008

Le lendemain, après un petit déjeuner gargantuesque, ...





..en compagnie du chat de l'hôtel qui digérait son premier repas,...




...visite de Philipsburg.







Philipsburg, c'est ça: d'énormes bateaux de croisière déversent des flots d'américains obèses qui se ruent sur les boutiques duty free de luxe de la ville!
On est en partie néerlandaise.
Ici, c'est un paradis fiscal. L'île (surtout la partie hollandaise) possède près d'une cinquantaine de casinos! ça pue le fric (le dollar) et on comprend vite que c'est l'endroit idéal lorsqu'on a de l'argent à blanchir!

Petite explication concernant St Martin: dès le XVIIe siècle, français et hollandais se disputent l'île et, fait rarissime, plutôt que de se lancer dans une guerre longue et coûteuse, ils ont décidé de partager l'île en deux. Une légende raconte que, pour faire le tracé du partage, on a envoyé un coureur de chacune des deux nationalités: le français serait parti vers le nord, le hollandais vers le sud. Le français, dopé au vin rouge, aurait pris des raccourcis et aurait parcouru un chemin plus long! Voilà pourquoi la partie française et plus grande!!! (CQFD)
La cohabitation a, du reste, toujours été pacifique et aucun douanier ni poste de frontière, et encore moins de contrôles de police n'ont jamais été nécessaires! L'Europe avant l'heure!

Au nord donc, la partie française; au sud, la partie hollandaise. Chaque territoire a sa propre législation et sa propre langue mais ici, tout le monde parle anglais (même les créoles y parlent plus souvent l'anglais qu'autre chose!) et on sent bien que, partout sur l'île, la culture anglo-saxone est prépondérante.
Les plus jolies plages se trouvent en partie française et l'on y a trouvé des paysages encore sauvages et d'une beauté à couper le souffle! C'est aussi la partie la plus...calme.
La partie hollandaise est dédiée au tourisme de masse et au commerce donc (nombreuses bijouteries, magasins hifi, parfums...) depuis la fin de la seconde guerre mondiale où les américains on construit l'aéroport de Juliana. On peut alors parler de véritable colonisation US!

On dit aussi que c'est une plaque tournante de la drogue.
C'est sûrement vrai mai ça n'est pas aussi "visible" que dans le sud de l'Espagne par exemple!

Ce qui est sûr, c'est qu'on y sent bien l'avantage d'avoir un euro fort!



Une petite pause salutaire.

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