Encore un extrait du rapport trouvé sur internet:
".../...L'agriculture demeure la principale activité économique des Indiens Caraïbes, qui consomment essentiellement ce qu'ils cultivent, soit des bananes, des ignames, des madères et autres. Une autre grande activité est la culture de coco, permettant de faire de l'huile et du savon pour l'île. Ils plantent des tomates, du thym, des concombres, dans leur jardin ainsi que quelques arbres fruitiers. Ils font également un peu d'élevage de poulets, cochons...
Aujourd'hui, leur régime alimentaire a quelque peu changé : quand bien même la cassave produite à partir du manioc, resterait un de leurs mets favoris, et le piment, leur principal condiment, ils consomment moins de poisson, vendu à 6$ EC (soit 12 francs) la livre, et davantage de poulet importé, acheté à 4,50$ EC (soit 9 francs) la livre, qu'ils peuvent trouver dans les petites boutiques possédant les seuls congélateurs de la réserve. Dans les bars, les hommes se retrouvent pour boire du rhum en grande quantité, à 1$ EC (2 francs) le verre. Ils ont donc maintenant un besoin d'argent pour acquérir les biens qui ne sont pas produits dans la réserve. Le troc ne suffit plus.
En effet, j'ai pu constater que, pour les produits de la réserve, les Indiens Caraïbes utilisent le troc. Il s'agit essentiellement des produits alimentaires que j'ai nommés précédemment.
Cependant, cette pratique tend à diminuer, car leur besoin en produits " nouveaux " augmente, ce qui les sensibilise de plus en plus à la monnaie. Ils cherchent donc des activités pour s'en procurer, malgré une approche très particulière du travail.
Leur culture, aujourd'hui une source de revenu. Les Indiens Caraïbes réalisent maintenant que l'industrie touristique peut leur apporter un revenu et des emplois. L'artisanat tend à être la principale activité des femmes, qui fabriquent des paniers de différentes formes, à partir des feuilles de laouman, et divers autres objets, pour différents usages. Ceux-ci sont vendus dans la réserve à des prix différents, fonction du temps de travail nécessaire à la réalisation et du coût du matériel utilisé. Ces produits sont également présents dans la ville de Roseau, mais à un prix nettement supérieur un panier vendu à 35$ EC (soit 70 francs) dans la réserve, est revendu à 65$ EC (130 francs) soit une augmentation de 85%. Ils ne maîtrisent donc absolument pas la commercialisation de leur artisanat. Il s'est également formé des groupes artistiques dans la réserve. Karifuna, créé en 1978, est l'un des plus importants, ils essayent ainsi d'obtenir des ressources par la présentation de leur culture."
Ce que l'on en a vu est terrible. Et cela restera l'image marquante de ce voyage malgré la beauté époustouflante des paysages.
C'est d'ailleurs ici qu'à été tournée toute une partie du film "Pirate des Caraïbes":
The Indian River
Paguay Bay: cet endroit marque la fin de la Réserve Caraïbe.
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