Salut!

Pas grand chose à raconter ces derniers temps: le train train quotidien, les nombreuses réunions de fin de trimestre, bref rien de vraiment transcendant.

Ah si! Une chose: je suis en VACANCES depuis quelques heures: c'est trop booooon!!!!

J'ai donc fouillé dans toutes mes archives et j'ai trouvé parmi les photos de vacances de Steph et Kaki (Merci à eux. Quoi? Non, non, je ne paierai pas de droits d'auteurs!) ces très belles photos de la campagne guadeloupéenne.

Voici donc... des boeufs. Ici, ils sont omniprésents dans le paysage. Même aux abords de Pointe à Pitre, attachés au bords de la Nationale à quatre voies! Il faut dire que tout le monde a son ou ses boeufs.

Cela permet à certaines familles d'améliorer le quotidien alimentaire, voire d'assurer une entrée de revenus supplémentaire. On tue le boeuf en famille (sous le manguier). C'est l'occasion d'inviter famille, voisins, amis qui viennent acheter un rôti, des côtes, des entrecôtes...

On en trouve donc attachés à un piquet un peu partout car les familles qui élèvent des boeufs ne sont pas forcément agricultrices et n'ont pas la terre nécessaire à un élevage digne de ce nom.

Le hic, c'est que les services sanitaires font la chasse à ces élevages et "abattoirs" clandestins qui ne respectent pas toujours les règles d'hygiène et dont les animaux ne sont pas toujours contrôlés par les services vétérinaires. On commence cependant à voir un peu partout des animaux aux oreilles numérotées qui sont donc déclarés. Il faut dire que la menace était réelle: les animaux non déclarés seront capturés, et abattus si pas réclamés au bout d'un certain délai... Certains anciens disent toutefois qu'ils se nourrissent de cette viande locale depuis toujours et n'ont jamais contracté aucune maladie (contrairement à certains consommateurs de viande industrielle!!!)



"Tuer le boeuf" reste donc un moment du folklore local. Une collègue nous avait un jour invités à l'abattage du sien et m'en a parlé entre deux couloirs et dans le plus grand secret. Nous n'avions pu y aller...(De toutes façons, moi, je n'aime pas la viande locale. Je lui trouve un "goût" auquel je ne suis pas habituée.)

Image typique: des boeufs dans des champs de canne.

Le deuxième hic, c'est que ces pauvres animaux sont parfois attachés en plein soleil avec à peine quelques centimètres de corde parfois...
Et que je trouve ça intolérable.
Je ne sais pas si c'est spécifique à la Guadeloupe. De fait, à Saint Martin, on a trouvé des boeufs libres dans des prés clôturés...

Pour ces vacances de Pâques, pas de projet de ballade encore mais cela ne saurait tarder: on commence vraiment à vivre à l'antillaise et à tout faire à la dernière minute!

Allez, bisous à tous!