Salut!

Sur le tableau que je suis en train de peindre, il y a des baobabs.
J'adore les baobabs.
Je trouve que ce sont vraiment des arbres magnifiques.
Une copine de l'atelier, me dit alors: "tu sais qu'il y en a un à Grands Fonds Ste Anne?" Devant ma stupéfaction, elle me dessine rapidement un plan pour y aller.
Il faut dire que les Grands Fonds, c'est un vrai labyrinthe. On se perd vite dans les méandres d'une route qui serpente entre collines, végétation luxuriante, et champs de canne...

Depuis, nous n'avons toujours pas trouvé le temps d'organiser cette expédition. Mais j'ai retrouvé sa trace sur le net:



N'est ce pas qu'il est beau?

Le Baobab est un arbre mythique.

Il est originaire d'Afrique où il joue un rôle de première importance. Dans la mythologie déjà puisque la légende veut qu'ayant provoqué les dieux, ceux-ci décidèrent de le planter à l'envers, ses racines tournées vers le ciel et la tête enfouie dans la terre (tant ses branches ressemblent à des racines)!
Plus prosaïquement, cet arbre a de nombreuses utilités: son énorme tronc sert d'abri ou de grenier, son écorce serait un antipoison, mais elle permet également de fabriquer des cordes, des paniers, etc.... Ses feuilles, fraîches sont consommées en Afrique comme des épinards; séchées, on en extrait une poudre qui devient condiment ou médicament. Ses fruits ont un goût très agréable, sont riches en vitamines C et constituent, dit-on, un excellent médicament contre différents maux. C'est de ses fruits d'ailleurs, que le baobab tire son nom, les marchands arabes les appelant "bu hibab", littéralement "fruits aux nombreuses graines". Sa circonférence peut atteindre 40 mètres, et il constitue des réserves pour affronter les périodes sèches (jusqu'à 10 000 litres d'eau ) !

Celui des Grands-Fonds n'atteint pas ces chiffres, s'agissant d'un "modèle moyen". Il est toutefois impressionnant avec son énorme tronc où certains voient des pieds d'éléphants se dessiner, et il est surprenant de le trouver ici. Il aurait été planté au XVIIIe siècle par des esclaves.

Au cours de mes recherches sur le net, j'ai pu découvrir qu'il n'était pas le seul.
Je connaissais déjà pour l'avoir vu et avoir caressé son tronc, celui de la réserve Coluche à Deshaies.
Mais j'en ai découvert un autre en surfant sur le net: il s'agit de celui qui trône sur la place de la mairie du Gosier. En 2007, 2008, il était question de l'abattre pour agrandir les locaux de la mairie. Mais une association qui milite pour la protection des baobabs s'en est émue. Je ne suis pas parvenue à savoir s'il avait finalement été la proie des promoteurs ou pas. Nous irons vérifier sur place.
Cette même association qui les recense et tente de les protéger partout dans le monde affirme que les baobabs de Guadeloupe se comptent sur les doigts d'une main. J'en connais trois. Il en manque donc deux à l'appel! Il parait qu'il y en aurait un autre à Marie Galante...

En attendant, dès que j'ai mes photos à moi du spécimen des Grands Fonds, je les poste ici, c'est promis!

Bises à tous! Tchao!!!