Coucou!

Quelques nouvelles d'ici. La grève continue et, comme je le disais la dernière fois le mouvement s'enlise. Voici quelques images de l'ambiance d'ici.

Ambiance à la maison d'abord:

Les coupures ne sont pas continuelles. C'est souvent le soir et, ce week-end, nous avons été épargnés.



Ce matin, les établissements scolaires sont fermés, nous sommes partis acheter le pain à pieds (si, si, faute d'essence, nous redécouvrons les vertus de la marche à pieds...).
Petite ballade avec mon doudou au fil des rues de Ste Anne.

Reambiance.

Tout d'abord, quelques photos d'un chantier guadeloupéen pour Dodo:

Les chantiers ici, nous font toujours marrer.

Et puis, au coin de la rue, surprise, la nuit a été agitée:

Encore quelques poubelles brûlées, éventrées tout au long de la route... Ce n'est objectivement rien. Il s'en passe de pires en métropole en marge (ou pas) des manifs. Il n'empêche, ça crée une ambiance. Ici, on n'est pas habitués.

J'ai réussi à pêcher sur le net les... 123 points de revendications des grévistes (autant dire qu'on n'est pas encore tirés d'affaire ou comme on dit chez moi, on n'a pas en core le c... sorti des ronces!).
Allez, courage pour la lecture (cliquez dessus pour agrandir):

Lisez bien , cela ressemble un peu à un fourre tout mais cela reflète bien le malaise des guadeloupéens. Certains points relèvent de l'évidence.Vous noterz qu'il s'agit d'un document UGTG, syndicat aux relents indépendantistes... Mais le mouvement reste populaire car les guadeloupééns souffrent réellement de la baisse du pouvoir d'achat.

Pour plus d'infos:
http://guadeloupe.rfo.fr/article865.html

Sinon, cliquez sur le lien de ce blog qui fournit, en plus des points précédemment cités une analyse plutôt pertinente de la réalité guadeloupéenne. On comprend mieux les choses du coup:

http://du-soleil-nom-de-d.over-blog.com/

L'ambiance devient de plus en plus pesante. Ce matin, queue interminable dans toutes les boulangeries encore ouvertes. Tout est quasiment fermé. Les touristes (souvent des petits vieux pleins aux as venus passer ici l'hiver au soleil) ne comprennent pas et des remarques disons...malodorantes fusent parfois....
Aucune couverture médiatique en métropole. A croire qu'il ne fait pas bon rendre compte de ces mouvements de révolte populaire.
Il est vrai que mai 1968 avait commencé en 1967... ici, en Guadeloupe par une révolté réprimée dans le sang...

Tout autre chose, une petite pensée encore pour mon pays landais qui m'est si cher et qui souffre aujourd'hui. J'ai peur de savoir comment je vais retrouver cette forêt si belle et que j'aime tant... J'ai les boules chaque fois que je vois les infos!

Allez, tchao!