Salut!



Hier, petite visite d'un endroit où nous n'étions jamais allés. Mais l'enthousiasme de Richard et Céline lors de leurs vacances, nous avait donné envie. On a profité des vacances de Popo pour faire cette visite.

Nous nous sommes rendus à Trois Rivières en Basse Terre pour visiter le parc archéologique des roches gravées.

C'est un endroit magique, plein de mystère niché dans un très agréable jardin tropical.



Au milieu des bougainvillées, balisiers, et autres frangipaniers, on découvre des roches gravées par les amérindiens, les arawaks, peuplade qui habitait l'île avant l'arrivée de Christophe Colomb. Ces populations ont été décimées par la colonisation. Quelques de leurs descendants vivent encore à la Dominique (cf post précedents) où on leur a attribué une "réserve".

Ces gravures semblent dater de 300 ap JC. Je dis "semblent" car il est impossible de les dater précisément. Premier mystère.




Elles représentent des hommes et femmes, rarement des animaux. Ce sont des dessins rudimentaires ressemblant à des dessins d'enfants. Près d'eux on trouve des polissoirs, pierres servant à polir les outils de gravure.



Autre mystère: c'est en Guadeloupe où l'on trouve la quasi totalité des pétroglyphes (roches gravées)... Pourquoi? Comment se fait il qu'il n'y en ait pas ailleurs? Autre mystère... De même, personne ne sait à qui ou à quoi ces dessins étaient destinés. Encore un mystère. On les retrouve près de points d'eau, endroit de vie de ces tribus.

Ce parc se trouve sur la propriété de la famille Arron (de Christine Arron, célèbre athlète) qui a dû en céder une partie à l'ONF en 1975, date de sa création. D'autres gravures ont aussi été découvertes au Moule.

Une partie du parc, une grotte, est inaccessible car interdite d'accès pour préserver le site.
Le parc est également en travaux, l'entrée du parc est donc gratuite et un guide vous accompagne tout le long de la visite (préservation du site oblige).Ce site est aujourd'hui classé momument historique et une demande a été faite en 2006 pour l'inscrire au patrimoine mondial de l'humanité à l'Unesco.

J'en profite pour signaler le roman destiné aux jeunes (mais les moins jeunes peuvent le lire aussi car il est extrêmement bien documenté sur cette période de l'histoire guadeloupéenne) écrit par le mari écrivain de ma prof de peinture: "Un amérindien dans le tempête" de Fréderic Pichon, donc.
Ici, ce roman est au programme des 4e

Allez, salut à tous!