Salut à tous!


Je me requinque doucement et mets à profit cette période de repos forcé pour faire ce que j'aime et que j'avais (un peu trop) mis entre parenthèses ces derniers temps. Et la tenue de ce blog en fait partie.

Voici donc un article que j'avais envie d'écrire depuis longtemps...


Je vous présente deux individus activement recherchés en Guadeloupe:




Le premier c'est Léon le poisson lion. Il a été vu pour la première fois il y a quelques semaines dans le lagon du nord de l'île. Le problème c'est qu'il n'est pas chez lui. On pense qu'il s'est échappé d'un aquarium de la Nouvelle Orléans aux Etats-Unis au passage du cyclone Katrina.
Et, dérèglement climatique aidant, il nage dans nos eaux depuis peu de temps. Le problème c'est qu'il constitue ici un danger pour l'écosystème dans la mesure où il n'a ici aucun prédateur, se reproduit très vite et dévore tout sur son passage.
Il est certes très beau mais il constitue un risque majeur pour la biodiversité de nos côtes et est, en outre, très venimeux.
Ordre donc est donné par la Diren de le pêcher à volonté (ça tombe bien: il paraît que sa chair est savoureuse) et de signaler sa présence.



L'autre sombre individu, c'est Nicolas le barracuda (n'y voyez aucune allusion politique... quoique...).
Il mesure près d'un mètre cinquante et a élu domicile près de la plage du Gosier. Le problème, c'est qu'il a attaqué et mordu plusieurs baigneurs. Malgré des parties de pêche acharnées, personne n'est encore parvenu à l'attraper.
Sa tête a été mise à prix 300 euros!!!
Qu'importe, à ce jour, il a déjoué tous les pièges tendus!



Inutile de vous dire qu'Alain et son copain pêcheur Juju sont sur le coup!...

En attendant, c'est Léon et Nicolas qui ont régulièrement leurs heures de gloire à la une "France-Antilles"!

Allez, mille bises à tous!

Salut à tous !

Je reprends enfin la plume pour donner des nouvelles d’ici.

Je sais, je sais, encore un long silence. Mais il faut dire que la période n’est pas au beau fixe, au sens propre comme au figuré.

Pour le sens propre, nous commençons à peine à sortir de la saison des pluies et des cyclones. C'est la période que je déteste. Les jours sont courts. Il fait très chaud et les pluies sont abondantes. la moiteur est des plus désagréable. Et les moustiques pullulent. La fin officielle, c’est dans 9 jours. Il n’empêche, le temps est souvent capricieux et ce matin encore, dès la fin de la matinée, les nuages et la pluie sont arrivés.

Alain a dû interrompre sa partie de pêche et moi ma promenade et j’ai dû repousser mes projets de baignades à un futur incertain.

Pour le sens figuré, ce n’est vraiment pas la forme ces temps-ci. Seulement 15 jours après la rentrée en septembre, j’ai attrapé un sale virus qui m’a laissée KO. Comme les bronches commençaient à s’infecter, le médecin m’a prescrit des antibiotiques. Résultat, quelques jours après, une très sale réaction aux antibiotiques. Aujourd’hui, toujours une petite toux résiduelle, On ajoute à ça le stress, la fatigue, le boulot, la chaleur et avant-hier, la cata : je manque m’évanouir en plein cours. L’infirmière scolaire me prend la tension : 22/15 !!! Elle me dit : je ne veux plus te voir dans les murs du collège avant longtemps !... J’ai en plus, le dos complètement coincé. La semaine dernière, j’ai été voir une copine kiné qui me dit que mon dos est un mur de béton !!! J’ai l’impression de ne plus en sortir.

Arrêt de travail immédiat, au moins pour huit jours. Pa ni bougé ! Cardiologue à voir et régime sans sel (l’horreur pour moi), plus d’alcool (pas cool), …un traitement sûrement à vie, ce qui me fout le moral à zéro.

Sale impression de vieillir tout d’un coup…

Il est vrai que le boulot ces temps ci c’est l’horreur. Tous les collègues s’épuisent. Les élèves sont terribles. Pas méchants mais usants parce qu’il est très difficile de leur inculquer ne serait ce qu’un tout petit savoir être, ne serait ce qu’une toute petite envie de travailler. Une simple visite au cinéma est un stress inimaginable. On est submergés par le travail de réformes à appliquer dans l’urgence (qui seront abandonnées très vite de toute façon), pour lesquelles nous ne sommes pas formés. On a l’impression que même « en haut » ils ne savent pas où ils vont. Les textes changent sans arrêt. On prépare des outils, des cours et 15 jours après, un mail de l’IPR : les textes ont changé. Quatre fois depuis la rentrée !... Marre !

Ils se rendent compte de la charge de travail ? C’est la première fois que j’entends des collègues dire « vivement la retraite » ou des « on tiendra jamais d’ici là » ou des « l’an prochain, je me mets en disponibilité », ou encore « il faut que je trouve une autre activité"… On n’a même plus le temps de faire ce pour quoi on est payés : enseigner !

Pour Alain c’est pas mieux, entre les projets, les cours, les réunions et… les conseils de discipline… Il bosse énormément. Il tient le coup, mais je sens que lui aussi en a raz le bol.

Du coup, j’ai enfin le temps de vous écrire (à toute chose malheur est bon) et … de préparer nos vacances de Noël. On part à Anguilla, dans les îles du nord quelques jours. On ne connaît pas encore. Mais j’en raconterai un peu plus à ce sujet plus tard car le projet n’est pas encore ficelé et que c’est un peu une surprise pour mon amour.

Et puis, nous essayons de nous détendre : Alain va souvent pêcher avec Juju. (La semaine dernière, nous avons mangé des orphies, et un poulpe grillé. Trop bon !...) Il a repris doucement le tir et fait du sport tous les soirs car, avec quelques collègues, il est inscrit à un relai inter-entreprise pour le mois de mai. Donc, tous les soirs de 18h à 20 h : direction la plage pour un entraînement intensif avec son copain Lapin.

Moi, je bosse puis je lis, je peins (j’ai terminé mon tableau entamé cet été), je marche, fais de la gym… Je tente la "zenitude".

Durant les vacances de la Toussaint : on est allés aux Saintes quelques jours.

C’était super. Voici quelques photos :

Voilà. J’essaie de me dire (au sens propre comme au sens figuré) qu’après la pluie, vient le beau temps.

La Route du Rhum est en train de se terminer. On est allés voir le week-end dernier, le trimaran de Franck Camas…impressionnant !!!

C’est vraiment un très, très beau bateau. Très beau et immense aussi (les autres paraissaient tout petits à côté).

Mais trop de monde. Impossible de faire une photo… Mais j’essaierai d’y revenir avant qu’ils ne partent.

Ça nous a fait penser qu’il y a déjà 4 ans qu’on est ici…

Quatre ans d'une vie merveilleuse. Quatre ans d'un bonheur inouï auprès de mon amour.

Allez, à la prochaine. Je serai plus assidue promis ! Et mille bises à tous !