Nous nous installons dans un hôtel... aux allures staliniennes (choisi par Alain qui a retrouvé avec délices certaines ambiances soviétiques) pas vraiment insonorisé et fréquenté par les (bruyantes) équipes de base ball locales :



Puis, nous partons à la découverte de Pinar del Rio, ville rurale habitée par des paysans qui travaillent dans les nombreuses plantations de tabac de la périphérie de la ville.
Ambiance.



On a eu le sentiment de découvrir le vrai Cuba.



Les petites rues sont encombrées de voitures qui datent souvent d'avant le blocus américain.
Ces véhiculent consomment et polluent énormément et prendre un mojito à la terrasse d'un café devient presque suicidaire.

Il n'empêche, tous ces éléments donnent à la ville un air poétique et limbent les rues d'une certaine nostalgie qui ne nous quittera plus.

Après un (frugal) petit déjeuner, nous voici partis pour Pinar del Rio avec une petite escale dans "la selva de Soroa Las terrazas" où se trouve le Parc des orchidées.

Quelques photos en vrac:















C'est un très beau parc, admirablement entretenu dans lequel on cultive des orchidées.
Nous y ferons une très belle ballade rafraichissante.



Nous terminerons la visite par une petite marche le long d'un sentier dans la forêt. Après quelques minutes, une superbe vue panoramique sur "el valle de Vinales":



Au retour, notre premier...



mojito de réconfort.

Salut!

Nous voici donc de retour et
voici un premier article sur notre voyage à Cuba.

Ce fut un voyage extraordinaire.



Avec Fab et Alain. Cela fait drôle de se voir ici.

Le soir, une rencontre surréaliste. Un vieux monsieur, agent de sécurité qui fume une pipe cassée, nous interpelle sur le Paseo et nous récite du Pablo Neruda. On discute un long moment. Un homme pétris de culture.
Moi, je me régale de pouvoir parler espagnol.
Enchantés d'avoir fait votre connaissance M. Elio Mas Flores!

On se rend rapidement compte que les gens ici sont très ouverts, et d'une grande gentillesse.




De la fenêtre de l'hôtel, premières impressions.





On respire l'air, on sent la ville, on devine l'ambiance.
Fortes odeurs de pétrole des vieux moteurs mal réglés, un air plutôt frais, des cris d'enfants (le Paseo sur lequel nous logeons abrite plein d'écoles), au loin le murmure de la mer, et tout près, le chant des conversations en espagnol.

Salut à tous!





Fab et Alain nous avaient donné rendez vous à Cuba.
Nous (vous nous connaissez), on n'a pas dit non.

Nous voici donc partis pour huit jours. Pour moi, c'est un rêve qui se réalise et Alain, vous imaginez est tout excité!!!
C'est lui qui a organisé tout le voyage... en espagnol!...
(Non, je ne suis pas inquiète).
Au programme: La Havane, Vinales, et Varadero bien sur!
A nous les mojitos, y salsas!!!

Promis, on vous raconte au retour!!!

Je cours faire les bagages qui ne sont pas encore faits bien sûr, comme d'hab!!!

Bises à tous!!!

Comme promis donc, des photos du jardin ce matin juste après les premières lueurs du jour.
Tout était blanc. Une couche de fine de cendre recouvrait tout.

C'était très beau. Un peu irréel.





Très vite, il a fallu nettoyer. C'était peine perdue. La pluie de cendres n'était pas encore finie et la moindre brise faisait voler cette légère poussière, si fine, qui s'infiltrait partout.



La nature a ainsi recouvert la Guadeloupe d'un linceul qui nous rappelle que l'homme est bien petit face à sa puissance.
Dans les villes d'Europe ou d'ailleurs, on ne ressent plus ça.
L'homme se croit invincible.
Ici, les choses reprennent leur juste place.

Salut!

Ambiance bizarre ce soir ici.

En début d'après midi, je roule de Pointe à Pitre en direction de St François. Le ciel est noir mêlé d'un bleu étrange presque violet et par endroits ... orange.
Je suspecte un énorme orage mais la pluie ne tombe jamais.
Pas un souffle de vent.

Nous apprendrons plus tard que le volcan, la Soufrière de l'île de Montserrat (située à 80 km au nord de Pointe à Pitre) a à nouveau explosé (cela était déjà arrivé lors de notre retour de Miami, vous vous rappelez?) et cela a provoqué des nuées ardentes. Le nuage que je vois est en fait un nuages de cendres qui s'étale sur 10000 m d'altitude.
Depuis la fin de l'après midi, tout se recouvre d'une couche de cendre très fine, grise, presque blanche. Le retour vers Ste Anne a été épique: très peu de visibilité, une chaleur étouffante et cette poussière qui s'infiltre partout. La gorge irritée, je me vois contrainte de fermer les vitres de la voiture malgré la chaleur et il est très difficile de nettoyer le pare brise.
C'est simple, on dirait qu'il neige. Tout devient blanc et il règne actuellement un calme étonnant.
Les cendres retombent à une vitesse de 2000km/h et, comme il n'y a pas de vent, on prévoit de 24 à 36 h de pluie de cendres, le nuage stagnant au dessus de la Guadeloupe.
L'aéroport est fermé jusqu'au complet nettoyage des pistes. Et.... nous voici en vacances avant l'heure puisque tous les établissements scolaires de Guadeloupe seront fermés demain!!!

J'aurais donc le temps de faire des photos pour vous!!!

Bisous bisous.

Tchao!